Jean-Michel Hainard : plus qu’un syndic

Jean-Michel Hainard : plus qu’un syndic

Jean-Michel Hainard nous a quittés récemment. Il était entré à la Municipalité lors des élections de 1994 puis était devenu syndic en 1996 à la suite du départ de Jean-François Kurz. Jean-Michel Hainard est resté syndic du village jusqu’en 2006. 

Les dix années qu’a passées Jean-Michel Hainard à la tête de l’Exécutif de Trélex nous reviennent en mémoire à l’heure où cet homme de convictions a rejoint d’autres rivages. Actuel syndic, Pierre Hofmann se souvient d’une personne fédératrice et rigoureuse. « J’ai de bons souvenirs de l’époque de Jean-Michel. J’arrivais en Municipalité début 2001. Nous étions une bonne équipe, soudée, pour accompagner la Municipalité dans ses projets et travaux de tous les jours. Jean-Michel était actuaire dans une des grandes compagnies d’assurance de la place nyonnaise. Il avait des compétences techniques en mathématiques, statistiques et théorie des risques. Nous avons apprécié sa rigueur, sa capacité d’analyse et de synthèse. C’était aussi un bon communicateur et il avait toujours une proposition de solutions concrètes pour résoudre un problème. Son sens aigu pour ses collègues municipaux et les familles des collaborateurs de l’administration communale était très apprécié. »

Sur tous les fronts

Outre la politique villageoise, Jean-Michel Hainard avait d’autres fonctions et quelques combats. Il était notamment la figure emblématique de l’association des Communes Vaudoises (AdCV), dont il a été le président. Pierre Hofmann se souvient : « Il montait au front pour combattre, déjà à l’époque, tout report de charges injustifié sur les communes. Pour lui, combattre le fait de voir le citoyen-contribuable payer deux fois était une question de principe. Un référendum avait vu le jour avec 12’000 signataires. »

Jean-Michel Hainard était également président de la Fondation des Petits frères des pauvres, pour laquelle il s’est battu sans relâche. Il a également présidé le Forum pour le développement du district de Nyon, un organe de réflexion pouvant soumettre des propositions aux autorités communales et cantonales. « Il a eu une vie riche en émotions culturelles, professionnelles, politiques et personnelles », conclut le syndic Pierre Hofmann. Ajoutant : « Nos pensées vont à sa famille. »